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Rejection Stroop DemoVPT demo
   


Voici quelques ressources qui pourraient vous intéresser et vous être utiles.



Note: Les démos présentées ici sont en anglais, nous nous escusons de toute inconvénience.
 

Démonstration des Interférences Stroop ( Rejection Stroop)

Les interférences Stroop permettent de mesurer la quantité d’information de rejet et d’acceptation qui entrave les processus cognitifs chez les personnes qui présentent une bonne ou une mauvaise estime de soi.

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Démonstration de l'Exercise de l'invite visuelle (Visual Probe Task)

L’Exercice de l’invite visuelle sert à mesurer le parti pris attentionnel des gens à l’égard de l’information de rejet et d’acceptation. On mesure le temps que prennent les participants pour cliquer sur l’invite : ou ..

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Pour trouver un psychologue :

Nous espérons que nos jeux sur l’estime de soi vous auront aidé à stimuler votre amour propre. L’estime de soi est une chose très complexe, et il peut être extrêmement utile de consulter un psychothérapeute qualifié. Voici quelques liens qui vous aideront à trouver un psychologue :



    Données de référence de la recherche universitaire sur l'estime de soi

    L’estime de soi est un sujet d’étude étonnamment complexe. Les psychologues n’arrivent même pas à s’entendre sur la définition du concept et encore moins sur l’origine du problème et ses solutions potentielles. La recherche a néanmoins permis de dégager passablement de connaissances depuis quelques dizaines d’années. Les données de référence qui suivent proviennent des comptes rendus de recherche en psychologie sociale sur l’estime de soi.

    Définition du concept
    En règle générale, l’estime de soi d’une personne donnée est son attitude vis-à-vis d’elle-même. Cette attitude se traduit par des sentiments de satisfaction et de fierté ou de mécontentement et de honte et par des opinions fondées ou non de ses qualités, de ses aptitudes, de ses défauts, de son incompétence. Habituellement, la personne qui a une bonne estime de soi aura confiance en elle et appréciera sa valeur dans la société. Dans le cas contraire, la personne en manque d’estime de soi manquera également de confiance, doutera de sa valeur et entretiendra une image négative.

    Différences perceptibles de l’estime de soi
    On constate des distinctions entre différentes formes d’estime de soi. Dans certains cas, par exemple, l’estime de soi sera conditionnelle ou dépendante d’une qualité, souvent imposée par notre culture, comme la beauté, la bonne forme physique ou la réussite professionnelle. Une personne sera fière et aura confiance en elle pour le simple fait qu’elle réussit bien en affaires. Dans cette forme conditionnelle, l’estime de soi est souvent fragile – à l’estime de soi que procure la réussite répétée peut s’ensuivre de graves problèmes découlant d’un échec soudain. Par opposition, l’estime de soi véritable et authentique se fonde sur l’acceptation de soi intégralement, sans s’arrêter sur une qualité particulière. L’estime de soi très conditionnelle est une attitude défensive, qui cache ou compense une insécurité sous-jacente. En réalité, certaines personnes frondeuses et remplies d’amour-propre s’efforcent ainsi de corriger leur sentiment de mépris à l’égard d’elles-mêmes. Il faut aussi faire la distinction entre l’estime de soi explicite et l’estime de soi implicite. Dans sa forme explicite, l’estime de soi d’une personne donnée comprend la perception consciente de sa valeur, exprimée en opinions et en sentiments. Dans sa forme implicite, l’estime de soi se traduit par des réactions réflexes. Quoique l’estime de soi implicite se manifeste de manière inconsciente, elle peut influer sur des phénomènes connexes, comme l’anxiété en société, la persistance à accomplir des tâches et la réaction à l’échec.


    Habitudes de pensée sous-jacentes à l’estime de soi
    Le manque d’estime de soi s’entretient par plusieurs habitudes de pensée. La personne affectée insistera sur une perception négative d’elle-même par comparaison constante avec des idéaux de perfection hors d’atteinte. Dans d’autres cas, elle surévaluera un événement fâcheux et en tirera des conclusions générales négatives et une autocritique exagérée, qui mineront son estime de soi. Ce genre de pensées sont étroitement liées aux attentes que se font les gens de leurs relations sociales, comme l’attente de critiques ou d’un éventuel rejet. Ironiquement, les perceptions négatives des personnes en manque d’estime de soi peuvent les pousser à éviter un éventuel rejet en s’isolant même des gens qui les apprécient réellement et qui se préoccupent de leur bien-être.

    Par opposition, une bonne estime de soi s’entretient également par différentes habitudes de pensée. Les personnes ayant une bonne estime de soi insisteront davantage sur les événements heureux et les opinions favorables exprimées par autrui. Quand leurs pensées s’arrêtent sur leurs défauts ou leurs échecs, vite ils rattrapent le coup par des pensées positives. L’estime de soi véritable est liée à la conviction de l’acceptation et du respect que l’on inspire, notamment chez les personnes les plus importantes et significatives de notre vie. Cette conviction se fonde sur des relations réelles ou sur des antécédents d’affection, d’amour et de respect. En réalité, certains chercheurs considèrent que le nerf de la guerre au manque d’estime de soi consiste à renforcer la confiance en soi face à autrui et la perception inhérente de compétence. La bonne estime de soi correspond alors à la satisfaction de ces besoins plutôt qu’à un sentiment naturel portant une personne donnée à veiller à sa propre conservation.

    Par conséquent et en règle générale, l’estime de soi peut découler de pensées conscientes et délibérées ou d’une conviction profonde émanant d’habitudes de pensée réflexes et inconscientes.


    Peut-on modeler les mauvaises habitudes de pensée?

    Les pensée sous-jacentes au manque d’estime de soi et à une bonne estime de soi surviennent rapidement et automatiquement. L’exercice de réflexion consciente est très bref. La personne concernée portera son intérêt sur des renseignements précis, fera une interprétation oblique d’événements ambigus ou fera une sélection mémorielle des renseignements. Dans certains cas, les habitudes de pensées des gens ont tendance à insister sur les données ou les interprétations négatives, provoquant ainsi l’insécurité et la perte de l’estime de soi. La psychothérapie s’efforce souvent de modifier ces habitudes de pensée – la plupart du temps acquises de longue date et fortement implantées - en invitant la personne affectée à en prendre conscience, à les examiner attentivement et à acquérir de nouvelles habitudes de pensée à son égard et dans ses relations sociales.
    Dans notre recherche sur le sujet, nous avons voulu savoir s’il était possible de modifier directement les habitudes de pensée, en mode automatique si l’on puis dire. Et il semble que cela soit possible pour deux habitudes de pensée : les associations personnelles implicites et la perception attentionnelle. Dans notre jeu WHAM! Conditionnez votre estime de soi, la recherche démontre que l’information d’acceptation peut être conditionnée à l’information personnelle pour susciter une conviction profonde, sécurisante et positive d’estime de soi. Dans le jeu Ayez l’œil : la matrice, l’habitude qu’ont certaines personnes de rechercher le rejet (perception attentionnelle) peut être modifiée en leur apprenant à ignorer le rejet. Nous avons maintenant l’espoir de perfectionner nos jeux informatiques répétitifs de manière à susciter des réactions énergiques qui aideront les personnes en manque d’estime de soi à modifier leurs perceptions automatiques d’elles-mêmes.
    Nous vous l’avons dit en début de texte; l’estime de soi est un sujet extrêmement complexe!

    Lectures pertinentes sur l’estime de soi :

    Baumeister, R.F. (Ed.) (1993). Self-esteem: The puzzle of low self-regard. New York: Plenum Press.

    Baumeister, R. F., Campbell, J. D., Krueger, J. I, & Vohs, K. D. (2003). Does high self-esteem cause better performance, interpersonal success, happiness, or healthier lifestyles? Psychological Science in the Public Interest, 4, 1-44.

    Farnham, S.D., Greenwald, A.G., & Banaji, M.R. (1999). Implicit self-esteem. In D. Abrams & M.A. Hogg (Eds.), Social Cognition and Social Identity, Blackwell, London.

    Kernis, M. H. (Ed.), Efficacy, agency, and self-esteem. New York: Plenum.

    Leary, M. R., & Baumeister, R. F. (2000). The nature and function of self-esteem: Sociometer theory. In M. Zanna (Ed.), Advances in experimental social psychology (Vol. 32, pp. 1-62). San Diego: Academic Press.

    Murray, S. L., Holmes, J. G., & Griffin, D. W. (2000). Self-esteem and the quest for felt security: How perceived regard regulates attachment processes. Journal of Personality and Social Psychology, 78, 478-498.

    Rosenberg, M. (1965). Society and the adolescent self-image. Princeton, NJ: Princeton University Press.

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